HANDBALL Championnat du monde
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APRÈS L'OLYMPE, LE MONDE !
Cinq mois après avoir décroché le titre olympique, les Bleus sont devenus, ce dimanche à Zagreb, champions du monde pour la troisième fois de leur histoire - après 1995 et 2001 - en dominant la Croatie chez elle (24-19). La France est seulement la quatrième équipe à réaliser ce doublé dans cet ordre après l'Allemagne (1936, 1938), la Yougoslavie (1984, 1986) et la CEI-Russie (1992, 1993).
Cinq mois après avoir décroché le titre olympique, les Bleus sont devenus, ce dimanche à Zagreb, champions du monde pour la troisième fois de leur histoire - après 1995 et 2001 - en dominant la Croatie chez elle (24-19). La France est seulement la quatrième équipe à réaliser ce doublé dans cet ordre après l'Allemagne (1936, 1938), la Yougoslavie (1984, 1986) et la CEI-Russie (1992, 1993).
Jérôme Fernandez s'écroule en larmes avant même le coup de sifflet final. Cela fait déjà deux bonnes minutes que le sort en est jeté. Que la France est assurée d'un troisième titre mondial. Lui, le capitaine de cette équipe tricolore, celui qui a déjà tout gagné, décroche comme cinq de ses partenaires (Omeyer, Narcisse, Dinart, Abati et Gille) sa deuxième couronne planétaire et la vit comme la toute première des récompenses. «On les bat chez eux devant leur public, ça c'est extraordinaire. Pour moi, c'est fabuleux, je ne m'attendais pas à être capitaine, je me suis retrouvé projeté dans ce rôle. Je crois que c'est le plus beau titre qu'on ait gagné, pas au niveau de la valeur, mais s'imposer ici, face au au pays hôte... Ça ne s'était jamais vu.» Autour de Fernandez, les Bleus se congratulent, les champions d'Europe et champions olympiques Nikola Karabatic, Luc Abalo, Michaël Guigou et Daouda Karaboué, découvrent la joie de remporter une première médaille d'or mondiale. Claude Onesta rayonne : il est le premier entraîneur à décrocher les trois titres majeurs en trois ans (Euro 2006, JO 2008 et donc, Mondial 2009). L'Arena de Zagreb, si flamboyante pendant presque une heure, reste muette devant le spectacle. Elle s'agace même, quelques projectiles sont jetés sur le terrain. Rien de grave au final, mais ses héros sont fatigués, éreintés par des Français qui leur ont gâché la fête. Et de quelle manière !
«L'Équipe de France, c'est un état d'esprit»
Sereins de bout en bout, rigoureux, appliqués : jamais dans leur attitude les Bleus n'ont montré un quelconque signe de faiblesse. «On ne s'est pas affolés, on ne s'est jamais vraiment senti menacés», explique Luc Abalo. Pas même en étant menés à la pause (12-11). Si la première mi-temps n'a été qu'un mano a mano où jamais les deux équipes n'ont compté plus d'un but d'écart, la deuxième demi-heure de jeu a été à sens unique. Avec sept buts seulement encaissés, les partenaires de Thierry Omeyer, encore grand, ont su hausser leur niveau de jeu. Discret en première mi-temps, Nikola Karabatic a retrouvé de son talent en seconde, et su garder la tête froide malgré un accrochage avec la star nationale Ivano Balic (45e, 18-18 ). Daniel Narcisse a lui retrouvé de la hauteur (6/6) et Michaël Guigou, auteur d'un 10/12 en conclusion d'un excellent Mondial, ont écoeuré les doubles champions olympiques (1996, 2004). Une fois n'est pas coutume, le collectif tricolore s'est appuyé sur une solide défense et sur son pilier Didier Dinart pour ruiner les espoirs de Vori et consorts. À sept minutes du coup de sifflet final, les Bleus ont pour la première fois pris un avantage de deux buts (21-18 ) pour ne plus jamais être rattrapés.
Le secret de cette équipe de France ? «Son état d'esprit», affirme Didier Dinart. Une solidarité qui fait aussi de ce collectif le meilleur au monde. Un mental à toute épreuve et une capacité d'adaptation à toutes les situations sont également ses forces. On avait beaucoup parlé de l'absence de Bertrand Gille avant le Mondial. Cédric Sorhaindo ne sera jamais "Bobo", mais a fait du très bon Sorhaindo. On a ensuite parlé de la blessure de Didier Dinart en demi-finale et du vide qu'il allait laisser. Guillaume Gille a parfaitement su endosser le costume du poste 3. Pour chaque problème, une solution a été trouvé. Et Jérôme Fernandez de conclure parfaitement : «On a marqué les esprits, et je pense que maintenant, les gens vont nous craindre encore plus qu'avant. «Ça promet pour la suite.»
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