"The Cove": un plaidoyer contre la "pêche" aux dauphins
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"The Cove": un plaidoyer contre la "pêche" aux dauphins
"The Cove": un plaidoyer contre la "pêche" aux dauphins 29.09.09 - 09:53
Plusieurs milliers de dauphins sont tués chaque année dans la petite baie de Taiji, au Japon: documentaire militant aux images crues, "The Cove" (La baie de la honte), en salles ce mercredi en France, est un redoutable plaidoyer pour que soit mis un terme à cette pratique.
Rabattus dans une crique, les dauphins sont sélectionnés: les plus beaux sont envoyés aux quatre coins du monde dans des "delphinariums" pour y sauter dans des anneaux jusqu'à la fin de leurs jours, la plupart des autres sont tués.
Accès au site strictement interdit, mystérieux "enquêteurs" qui suivent ceux qui s'intéressent de trop près au sort des cétacés: avec des images tournées en partie grâce à des caméras cachées, le documentaire, mené selon les codes d'un thriller, dresse un tableau effrayant de cette activité économique.
Le documentaire est centré sur Richard O'Barry, ancien dresseur rendu célèbre par son rôle dans la série "Flipper", qui multiplie les actions spectaculaires à travers le monde pour tenter de sauver "nos cousins les plus proches", selon les termes de Luc Besson, qui distribue le film en France.
Cruelle ironie, qu'il admet lui-même volontiers: il a très largement contribué, par le truchement du petit écran, à l'engouement pour les dauphins à travers le monde, une "mode" qu'il combat aujourd'hui avec acharnement.
Taiji n'est pas le seul endroit où des dauphins sont chassés, reconnaît O'Barry, mais cette petite crique est devenue un lieu symbolique.
Pour mener à bien son combat, il met en avant le danger que peut représenter la consommation de la chair de ces cétacés: certains échantillons présentés dans le film contiennent des taux de mercure largement supérieurs aux taux maximum autorisés.
L'objectif affiché du réalisateur, le photographe Louie Psihoyos, est de susciter un "tsunami de réactions négatives" à travers le monde pour contraindre le gouvernement japonais "à mettre fin à la chasse au dauphin mais aussi, pourquoi pas, à la baleine".
"Ce serait une victoire pour les Japonais, une victoire pour les dauphins et une victoire pour l'environnement", explique-t-il à l'AFP.
"Pour la première fois, la presse japonaise couvre cette histoire qui est taboue au Japon depuis 50 ans", se réjouit-il, fondant de gros espoirs sur le nouveau gouvernement.
Objet de très vives critiques pour sa poursuite de la chasse à la baleine, le Japon, qui utilise des failles dans le moratoire international de 1986 protégeant ces animaux, accuse régulièrement les pays occidentaux de faire preuve d'insensibilité à l'égard de ses traditions.
Prix du public au festival du film indépendant de Sundance 2009 (ouest des Etats-Unis), "The Cove" doit être présenté pour la première fois au public japonais dans le cadre du Festival international du film de Tokyo, qui débute le 17 octobre.
Crédit photo : EuropaCorp Distribution
Source : AFP/RTBF
Plusieurs milliers de dauphins sont tués chaque année dans la petite baie de Taiji, au Japon: documentaire militant aux images crues, "The Cove" (La baie de la honte), en salles ce mercredi en France, est un redoutable plaidoyer pour que soit mis un terme à cette pratique.
Rabattus dans une crique, les dauphins sont sélectionnés: les plus beaux sont envoyés aux quatre coins du monde dans des "delphinariums" pour y sauter dans des anneaux jusqu'à la fin de leurs jours, la plupart des autres sont tués.
Accès au site strictement interdit, mystérieux "enquêteurs" qui suivent ceux qui s'intéressent de trop près au sort des cétacés: avec des images tournées en partie grâce à des caméras cachées, le documentaire, mené selon les codes d'un thriller, dresse un tableau effrayant de cette activité économique.
Le documentaire est centré sur Richard O'Barry, ancien dresseur rendu célèbre par son rôle dans la série "Flipper", qui multiplie les actions spectaculaires à travers le monde pour tenter de sauver "nos cousins les plus proches", selon les termes de Luc Besson, qui distribue le film en France.
Cruelle ironie, qu'il admet lui-même volontiers: il a très largement contribué, par le truchement du petit écran, à l'engouement pour les dauphins à travers le monde, une "mode" qu'il combat aujourd'hui avec acharnement.
Taiji n'est pas le seul endroit où des dauphins sont chassés, reconnaît O'Barry, mais cette petite crique est devenue un lieu symbolique.
Pour mener à bien son combat, il met en avant le danger que peut représenter la consommation de la chair de ces cétacés: certains échantillons présentés dans le film contiennent des taux de mercure largement supérieurs aux taux maximum autorisés.
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"Ce serait une victoire pour les Japonais, une victoire pour les dauphins et une victoire pour l'environnement", explique-t-il à l'AFP.
"Pour la première fois, la presse japonaise couvre cette histoire qui est taboue au Japon depuis 50 ans", se réjouit-il, fondant de gros espoirs sur le nouveau gouvernement.
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Source : AFP/RTBF
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